CHAPITRE I
Pourquoi le narrateur ne dort-il pas ?
Le narrateur ne dort pas parce qu'il est écrasé par le poids de sa solitude. Il dit : « Le soir, quand tous dorment, (…) moi, je ne dors pas. » Ce manque de sommeil est le résultat de ses pensées solitaires et de son isolement émotionnel.
Pour quelle raison le narrateur veut-il attraper un moineau ? Justifiez votre réponse.
Le narrateur veut attraper un moineau pour en faire un ami, car il est solitaire. Il précise : « Il veut en faire son compagnon. » Cette phrase montre son désir d’avoir un ami pour combler le vide de sa solitude.
Qu’est-ce qui montre que le narrateur va faire un retour en arrière ?
Ce qui montre que le narrateur va faire un retour en arrière est la phrase : « ma solitude ne date pas d’hier ». Cela annonce qu’il va remonter dans le temps pour explorer ses souvenirs et comprendre son passé.
« Ma solitude ne date pas d’hier. » Cela veut dire quoi ?
Cela signifie que sa solitude remonte à longtemps. Elle est ancienne et ne vient pas d’un événement récent, mais fait partie de son vécu depuis longtemps.
Pourquoi le narrateur veut-il entamer l’écriture de son roman autobiographique ?
Le narrateur veut entamer l’écriture de son autobiographie pour égayer sa solitude et en comprendre les origines. Il écrit : « Il me reste cet album pour égayer ma solitude, pour me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort. » L’écriture est ainsi une manière de lutter contre son isolement.
Le narrateur est-il sûr de la véracité (authenticité) des événements qu’il raconte ? Justifiez votre réponse.
Oui, le narrateur est sûr de la véracité des événements qu’il raconte car il affirme : « Ma mémoire était une cire fraîche et le moindre événement s’y gravait en images ineffaçables. » Cette certitude traduit l’idée que ses souvenirs sont clairs et inaltérables.
A quoi le narrateur assimile-t-il sa mémoire à l’âge de six ans ?
Le narrateur assimile sa mémoire à un album qui l’aide à meubler sa solitude d’adulte. Cette comparaison montre comment ses souvenirs l’accompagnent et l’aident à surmonter sa solitude.
Qu’est-ce qui distinguait le narrateur des autres enfants de six ans ?
Les autres enfants de six ans cherchaient à imiter les adultes, tandis que le narrateur cherchait à comprendre le monde. Il avait une curiosité intellectuelle qui le distinguait de ses pairs.
Relevez dans le paragraphe « je crois n’avoir…un certain trouble » le va-et-vient entre les sentiments de l’auteur enfant et les sentiments de l’auteur adulte ?
L’auteur adulte analyse son sentiment de répulsion et le relie à son enfance en l’expliquant avec l’adverbe « depuis ». Ce malaise trouve ses racines dans l’enfance, où il était flou et inexpliqué.
Relevez le champ lexical du malaise du narrateur dans le bain maure ?
Le champ lexical du malaise : « je restai tout bête », « je me sentais plus seul que jamais », « j’étais de plus en plus persuadé que c’était bel et bien l’Enfer », « tremblant de fièvre et de peur ». Ces expressions montrent la terreur et l’inconfort du narrateur dans cette situation.
Est-ce que l’auteur était fréquemment soumis à l’épreuve du bain maure ?
Non, l’auteur n’était pas fréquemment soumis à l’épreuve du bain maure car sa mère ne voulait pas s’embarrasser d’un enfant maladroit et emporté. Il n’était donc pas souvent emmené au bain maure.
A quoi se livrait l’auteur pendant l’absence de sa mère qui allait souvent au bain maure toute seule ?
Pendant l’absence de sa mère, l’auteur se livrait à ses fantaisies, jouant dans le derb ou inventoriant les trésors de sa boîte à merveilles. Cela lui permettait de passer le temps et de s’évader dans son imaginaire.
Quelles sont les fonctions du bain ?
Le bain servait à se purifier, mais aussi à se livrer aux potins et aux commérages. C’était un lieu de socialisation, où les femmes se retrouvaient pour échanger des nouvelles.
Comment le narrateur considère-t-il les objets de sa boîte à merveilles ?
Le narrateur considère les objets de la boîte à merveilles comme des amis. Ces objets ont une valeur symbolique et affective, car ils sont les seuls compagnons de sa solitude.
Montrez comment la mère du narrateur a tendance à la dramatisation.
La mère du narrateur a tendance à dramatiser, en particulier dans son approche des événements de la vie quotidienne. Elle crée une atmosphère de tension et de peur autour de situations banales, comme le bain maure, où elle laisse son enfant dans un état de trouble et de solitude.
Pourquoi le narrateur s’évanouit-il ?
Le narrateur s’évanouit parce qu’il ne supporte plus le bruit causé par la reprise de la dispute entre sa mère et Rahma. Cet événement le plonge dans un état de stress intense, ce qui le conduit à la perte de conscience.
Quelle est l’instance qui raconte dans le texte ? Donnez sa valeur et montrez sa relation avec le genre du roman.
L’instance qui raconte dans le texte est le « je ». Le « je » fait référence au narrateur-personnage, qui raconte son histoire du point de vue de ses propres expériences. Cette narration à la première personne est caractéristique du genre du roman autobiographique, où le narrateur partage ses souvenirs personnels, donnant au récit une dimension intime et subjective. Cela établit une relation directe entre le narrateur et l’histoire qu’il raconte, renforçant ainsi l’authenticité du récit.